Après une 20ème édition à Paris les 8 et 9 mai derniers, la Convention poursuit son cycle d’événements professionnels hautement qualitatif.

Dans un contexte international inédit, prélude à un nouvel ordre mondial dont les contours restent encore indéfinies, la Convention constitue un repère et une mine d’informations et de conseils pertinents pour les adhérents de l’AREEA, et l’ensemble des partenaires.

• En 2002 j’ai fondé à Paris la Convention France Maghreb, suite aux inquiétudes de l’après 11 septembre 2001. Le double objectif était de proposer à tout professionnel désireux d’entreprendre au Maghreb des solutions pratiques. Et de valoriser l’apport de l’immigration maghrébine et de ses jeunesses, de créer des liens avec les pays du Maghreb.
• En 2003 j’ai adressé à la présidence de la République française mes 32 propositions pour un espace France-Maghreb prospère et solidaire, plus de vingt ans plus tard ce document reste d’actualité, et sera au cœur de la 21ème édition.

Après toutes ces années, je peux croire que la Convention a été utile et qu’elle a sa place dans le foisonnement croissant des initiatives. Sa première édition a marqué une date en France par la publication de la première étude sur l’entreprenariat immigré en partenariat avec l’APCE et l’appui du Fasild.

Un parcours nomade:

la Convention a sillonné Paris, Bordeaux, Toulouse, Alger, Marrakech et Nouakchott, sous différentes appellations : SICCAM – SIRA Algérie – SILMEXPO – CEAN… Avec un bilan honorable : des centaines de projets, de carrières, et un concept qui a trouvé ses publics.

Quel chemin parcouru par les pays d’Afrique du Nord, que notre événement a toujours mis à l’honneur. Malgré l’invasion de la Lybie, malgré les tensions frontalières dans toute l’Afrique du Nord, celle-ci ressemble à un « havre de paix » comparée à d’autres zones géographiques, comme en Europe de l’Est depuis deux ans, ou au Proche-Orient depuis dix huit mois.
Cette stabilité de l’Afrique du Nord se reflète dans la progression de son PIB, qui a presque quadruplé, frôlant désormais les 1000 milliards de dollars. Sur la même période, la France a doublé son PIB, qui « ne fait plus que » trois fois celui de l’Afrique du Nord, alors qu’il était presque six fois supérieur il y a 20 ans.
Au cœur des enjeux devenus euro-africains, les diasporas issues des pays de l’Afrique du Nord ont pris place dans les relations internationales non seulement grâce à leur poids économique, mais également en tant qu’acteurs politiques et sociaux de plus en plus influents.
L’actualité et l’accélération des transformations ne laissent pas de répit. L’urgence de tenter d’imaginer le monde de demain, qui évolue désormais par paliers de 18 mois, si l’on se réfère à la dynamique de l’Intelligence artificielle, et des Nbic en général (Nano, bio…).